Il y a tout un dossier très critique sur le festival d'Avignon 2005 dans
Le Figaro aujourd'hui :
Cité des papes, la vérité éclate : la direction artistique manque cruellement d'audace et d'imagination
Le public en colère à Avignon
par Armelle Héliot
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Le public est en colère et le fait savoir. Partout, il quitte les salles et bronche bruyamment à la fin quand ce n'est pas en plein spectacle. Tiendra-t-il huit jours de plus ? Les nombreuses places encore disponibles jusqu'au terme de l'édition 2005 trouveront-elles preneurs ?
«Une belle enfant blonde» et «I Apologize», l'ennui plombant et l'ambiguïté révoltante
La salonarde, le tatoué, les poupéesA. H.
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On croit avoir tout vu, être allé au bout de la médiocrité, de la prétention, de la confusion des genres. Mais non. Il y a toujours mieux, c'est-à-dire toujours pire, ainsi qu'en témoignent de désolante façon les deux propositions de l'ineffable Gisèle Vienne à la Chapelle des pénitents blancs.
Entretien avec le conseiller régional de Paca
Renaud Muselier : «Le public est souverain» Ancien secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, conseiller régional de Paca, Renaud Muselier est le premier adjoint au maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin.
Propos recueillis par Aliette de Broqua
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Le public est souverain, pas le politique. La politique ne doit jamais s'immiscer dans la création. La subvention est là pour aider à la création mais elle n'est pas là pour donner une ligne directrice. Seuls l'engouement et le succès populaire sont la preuve de la réussite d'un festival. Cette année, nous sommes dans le débat. C'est une habitude des municipalités d'Avignon de ne jamais s'immiscer dans les programmations. Nous même à Marseille, dans notre politique culturelle, il y a toujours eu la liberté pour nos artistes.
Éditorial
Avignon, rien ne va pluspar Armelle Héliot
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On est effectivement en plein «supermarket». C'est chic, c'est tendance, c'est conceptuel. C'est to talement coupé du pays réel. On lance des prototypes, au public de tester. On ne s'adresse qu'à un petit cercle «branché», s'enivrant de ses audaces de chaisière et de ses piètres inventions.